Congo: la farsa del rimpasto di governo

di:
congo-governo

Il presidente della RDC Félix Tshisekedi.

Il popolo congolese è disorientato. Tra speranza e disperazione, tra realismo e ripiego di un popolo che si compiace della propria sorte, a Kinshasa regna il malessere e nel Paese imperversa una piaga socio-economica. Nell’est del Paese, non ne parliamo nemmeno: c’è la guerra. La situazione umanitaria ha detto la sua ultima e macabra parola.

Le popolazioni sono abbandonate al caso, ridotte a oggetti. Kinshasa tace, si chiude in una situazione irresponsabile di vittima di una politica internazionale che la supera – a credere alle dichiarazioni del governo ai media. A Kinshasa, nonostante la farsa finanziaria che caratterizza le istituzioni repubblicane, il male è sempre nel vicino, una politica che lascia al caso il popolo congolese, perso tra venti e maree.

Kinshasa ha orrore di assumersi le proprie responsabilità. Eppure deve tutto al popolo, a un popolo che, a forza di soffrire, si sta gradualmente depoliticizzando, in spregio a quanto già diceva Montesquieu: “Se non ti occupi della politica, la politica si occuperà di te”.

Purtroppo, questa politica si occupa abbondantemente del popolo congolese. I suoi politici devono rendere conto del loro operato! È questa, del resto, la responsabilità richiesta dal principio rappresentativo della democrazia.

***

In realtà, il regime di Félix Tshisekedi incarnava quasi otto anni fa la speranza di un popolo che voleva riprendere in mano il proprio destino dopo la catastrofica fine del mandato del regime di Kabila. Tra l’oscurità di un passaggio di potere e l’accettazione, nonostante tutto, del potere di Tshisekedi, quest’ultimo era atteso all’appuntamento con un obiettivo ambizioso, all’altezza dell’aura del suo defunto padre, Étienne Tshisekedi, la Sfinge di Limete.

La rottura con Kabila non si è fatta attendere e la barca ha continuato e continua a navigare da sola. Il 2023 vede Félix ottenere la legittimità del potere e, con Judith Suminwa, la barca ha il suo capitano. Ma purtroppo c’è il rischio di capovolgimento. La guerra è scoppiata nella parte orientale del Paese con una portata umanitaria che non si vuole riconoscere.

Il governo Suminwa fatica a difendere il proprio bilancio che, accanto alla guerra, sanguina per le condizioni socio-economiche delle popolazioni, in contrasto con il lusso arrogante dei politici e lo stile di vita regale delle istituzioni, peraltro inefficienti. In questo contesto, la guerra rimane la sfida principale e storica della politica congolese. Félix è provato e accusa tutti, a torto o a ragione.

Si sa almeno che la guerra è a Goma, paradigma millenario di questa guerra subregionale, regionale e persino mondiale, che imperversa nella Repubblica Democratica del Congo. Tra cause interne e internazionali, il malessere interno che oppone l’ex presidente Joseph Kabila e Félix Tshisekedi è l’altro vero fattore della crisi attuale.

Questa ambiguità rende difficile intravedere una via d’uscita dalla crisi: la salvezza si trova a Washington, a Doha o nel Paese stesso attraverso il dialogo nazionale auspicato dall’ex presidente Joseph Kabila e dalle confessioni religiose?

***

Purtroppo, nonostante gli accordi, la guerra continua nel Nord e nel Sud Kivu tra l’AFC/M23 e l’esercito congolese sostenuto dai patrioti volontari, i Wazalendo. E in questo contesto, Kinshasa si lancia in una campagna politica che ignora la popolazione. I civili continuano a morire a causa delle atrocità commesse dall’ADF. Riposo eterno alle vittime del recente attacco di Komanda.

Alla luce di questo scenario mortale, il potere di Kinshasa è invitato al dialogo nazionale. Si tratta di accettare di condividere le opinioni divergenti tra le forze politiche del Paese nella speranza di vedere tornare la pace. Il presupposto è mettere da parte i propri ego.

Tuttavia, mentre il rimpasto del governo sarebbe la logica conseguenza del dialogo nazionale, dalla Radio Télévision Nationale Congolaise è uscito fumo bianco: un nuovo governo che non ha nulla o quasi di nuovo.

Gli stessi attori hanno cambiato ministero e sono stati inseriti alcuni ex oppositori del regime, come il famoso Adolphe Muzito, ex primo ministro sotto Joseph Kabila. La riduzione del numero dei membri del governo è stata effettiva…  passando da cinquantaquattro a cinquantatre membri. Un’impresa del regime in carica!

D’altra parte, un rimpasto di governo che alcuni definiscono una farsa – come il ricercatore politologo dell’Università Ufficiale di Ruwenzori, per il quale si tratta solo di un cambio di divisa con gli stessi giocatori – suona come un vero e proprio rifiuto di affrontare l’opposizione, di dialogare e di privilegiare gli interessi della popolazione.

C’è quindi il rischio reale di lasciare che il Paese sprofondi nell’individualizzazione di ciò che è l’interesse generale, nella dittatura degli antivalori!


Remaniement gouvernemental : Quel espoir pour le peuple congolais ?

Le peuple congolais est désorienté. Entre espoir et désespoir, entre réalisme et pis-aller d’un peuple qui s’appitoie sur son sort, il y a un malaise à Kinshasa et un fléau socio-économique au pays. A l’Est du pays, n’en parlons plus : la guerre est là. La situation humanitaire a dit son dernier et maccabre mot. Des populations sont laissées au hasard de la chosification. Kinshasa se tait, s’enferme dans une irresponsable situation de victime d’une politique internationale qui le dépasse à en croire les sorties médiatiques du gouvernement. A Kinshasa, en dépit de la blague financière qui caractérise les institutions républicaines, le mal est toujours chez le voisin, une politique qui laisse au hasard le peuple congolais perdu entre vents et marrées. Kinshasa a horreur de s’assumer. Pourtant, il doit au peuple, à un peuple qui, à force de souffrir, se dépolitise petit à petit au mépris de ce que disait déjà Montesquieu : “Si tu ne t’occupes pas de la politique, elle s’occupera de toi”. Cette politique s’occupe malheureusement et copieusement du peuple congolais. Ses politiques doivent des comptes ! Telle est d’ailleurs la rédevabilité qu’exige le principe représentatif de la démocratie.

En fait, le régime Félix Tshisekedi incarnait il y a près de huit ans l’espoir d’un peuple qui voulait se réapproprier son destin après une fin de mandat catastrophique du régime Kabila. Entre obscurité d’une passation de pouvoir et acceptation malgré tout du pouvoir de Tshisekedi, ce dernier était attendu au rendez-vous d’une barre placée haut à l’instar de l’aura de feu son père le Sphynx de Limete, Étienne Tshisekedi. La rupture avec Kabila n’a pas tardé et la barque a continué et continue seule. L’an deux-mille vingt-trois voit Félix obtenir la légitimité du pouvoir et avec Judith Suminwa, la barque est menée. Mais hélas, il y a risque de chavirement. La guerre a éclaté à l’Est du pays avec une telle ampleur humanitaire qu’on n’aime pas décrire. Le gouvernement Suminwa peine à défendre son bilan qui, à côté de la guerre, saigne des conditions socio-économiques des populations à coté du luxe arrogant des politiques et du train de vie royal des institutions pourtant défaillantes. Dans ce contexte, la guerre reste le défi majeur et historique de la politique congolaise. Félix est éprouvé et accuse tout ce qui bouge à tort ou à raison. L’on sait au moins que la guerre est à Goma, paradigme millénaire de cette guerre sous-régionale, régionale voire mondiale qui sévit en République Démocratique du Congo. Entre causes internes et internationales, le malaise interne opposant l’ancien président Joseph Kabila et Félix Tshisekedi est l’autre réel facteur de la crise actuelle. Cette ambiguité peine à faire dévoiler la voie de sortie de crise : le salut se trouve-il à Washington, à Doha ou alors au pays même à travers le dialogue national que préconisent l’ancien président Joseph Kabila et les confessions religieuses ?

Douloureusement, en dépit des accords, la guerre se poursuit au Nord et Sud-Kivu entre AFC/M23 et l’armée congolaise appuyée par les patriotes volontaires, les Wazalendo. Et dans cette moule, Kinshasa se lance dans une campagne politique qui ignore les populations. Des civils continuent à périr des atrocités des ADF. Repos éternel aux victimes de la récente attaque de Komanda.

Eu égard à ce décor mortel, le pouvoir de Kinshasa est invité au dialogue national. Il s’agit ici de consentir à se partager des vues divergentes entre forces politiques du pays pour un espoir de voir la paix revenir au pays. Le préalable ici : mettre à côté ses égos.

Néanmoins, alors que le remaniement du gouvernement serait logiquement conséquence du dialogue national, une fumée blanche s’est éclipsée des enceintes de la Radio Télévision Nationale Congolaise : un nouveau gouvernement qui n’a rien ou presque de nouveau. Des mêmes acteurs ayant permuté de portefeuilles et l’insertion de quelques anciens opposants au régime à l’instar du fameux Adolphe Muzito, ancien premier ministre sous Joseph Kabila. La réduction du nombre des membres du gouvernement a été effective passant de cinquante quatre à cinquante trois membres. Un exploit du régime en place !

Par ailleurs, un remaniement de gouvernement que d’aucuns qualifient de théâtral – à l’instar du chercheur politologue de l’Université Officielle de Ruwenzori pour qui il s’agit juste d’un changement des vareuses avec les mêmes joueurs- résonne comme un réel refus d’affronter l’opposition, de dialoguer et de privilégier l’intérêt des populations. Il y a donc un réel risque de laisser le pays sombrer dans l’individualisation de ce que l’intérêt général, dans la dictature des antivaleurs ! S.O.S Congo !

Print Friendly, PDF & Email
Tags:

Lascia un commento

Questo sito fa uso di cookies tecnici ed analitici, non di profilazione. Clicca per leggere l'informativa completa.

Questo sito utilizza esclusivamente cookie tecnici ed analitici con mascheratura dell'indirizzo IP del navigatore. L'utilizzo dei cookie è funzionale al fine di permettere i funzionamenti e fonire migliore esperienza di navigazione all'utente, garantendone la privacy. Non sono predisposti sul presente sito cookies di profilazione, nè di prima, né di terza parte. In ottemperanza del Regolamento Europeo 679/2016, altrimenti General Data Protection Regulation (GDPR), nonché delle disposizioni previste dal d. lgs. 196/2003 novellato dal d.lgs 101/2018, altrimenti "Codice privacy", con specifico riferimento all'articolo 122 del medesimo, citando poi il provvedimento dell'authority di garanzia, altrimenti autorità "Garante per la protezione dei dati personali", la quale con il pronunciamento "Linee guida cookie e altri strumenti di tracciamento del 10 giugno 2021 [9677876]" , specifica ulteriormente le modalità, i diritti degli interessati, i doveri dei titolari del trattamento e le best practice in materia, cliccando su "Accetto", in modo del tutto libero e consapevole, si perviene a conoscenza del fatto che su questo sito web è fatto utilizzo di cookie tecnici, strettamente necessari al funzionamento tecnico del sito, e di i cookie analytics, con mascharatura dell'indirizzo IP. Vedasi il succitato provvedimento al 7.2. I cookies hanno, come previsto per legge, una durata di permanenza sui dispositivi dei navigatori di 6 mesi, terminati i quali verrà reiterata segnalazione di utilizzo e richiesta di accettazione. Non sono previsti cookie wall, accettazioni con scrolling o altre modalità considerabili non corrette e non trasparenti.

Ho preso visione ed accetto