Netumbo Nandi-Ndaitwah, neo-eletta presidente della Namibia.
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La Namibia, paese situato nell’Africa meridionale, ha una nuova presidente e per la prima volta è una donna. Va detto che questo è un passo importante nelle nostre società africane, dove la donna era fatta per le faccende domestiche e altri lavori secondari. È timidamente che è entrata in politica e poco a poco si è fatta strada fino alla cima dello Stato.
Netumbo Nandi-Ndaitwah ha prestato giuramento venerdì 21 marzo a Windhoek, la capitale del paese, dopo le elezioni contestate dello scorso novembre. È così diventata la prima donna ad assumersi questa responsabilità. Diversi capi di Stato africani si sono recati sul posto per assistere all’evento. Tra loro, i presidenti di Sud Africa, Angola e Tanzania, paese anch’esso guidato da una donna.
Il giorno dopo la sua investitura, ha reso nota la sua amministrazione, decidendo di ridurne i membri da ventiquattro a quattordici. Sono stati nominati quindi 14 ministri e 7 vice ministri. Lucia Witbooi è stata nominata vicepresidente ed Elijah Ngurare primo ministro. La nuova amministrazione namibiana avrà il compito di migliorare la sicurezza alimentare e la salute, di offrire alloggi a prezzi accessibili, un’istruzione di qualità e di creare opportunità di lavoro.
Inoltre, attuerà interventi mirati nei settori prioritari, in particolare agricoltura, estrazione mineraria, turismo, sport e industrie creative, per accelerare lo sviluppo socio-economico del Paese.
Secondo l’FMI, l’economia della Namibia mostra segni di miglioramento nel 2025, nonostante le sfide legate alla bassa domanda mondiale di diamanti e alla forte contrazione dell’agricoltura. La crescita del PIL reale sarebbe rallentata al 3,5% nel 2024 a causa di questi fattori, ma dovrebbe accelerare fino a raggiungere il 4% nel 2025 con la ripresa dell’agricoltura.
Sebbene l’esplorazione di petrolio e gas offra la possibilità di aumentare il reddito nazionale, l’FMI insiste sul mantenimento della disciplina di bilancio per preservare l’equilibrio tra sostegno alla crescita, creazione di posti di lavoro e sostenibilità del debito pubblico. Le due donne alla guida del Paese hanno davanti a sé enormi sfide da affrontare.
- In collaborazione con la rivista Je écris, Je crie.
Namibie : Deux femmes du pays
La Namibie, pays situé au Sud de l’Afrique, a une nouvelle présidente et pour la première fois, c’est une femme. Il faut déjà dire que c’est un pas marqué dans nos sociétés africaines où la femme était faite pour le ménage et autres travaux secondaires. C’est timidement qu’on l’a vue entrer en politique et petit à petit, elle fonce en allant jusqu’au sommet de l’État.
Netumbo Nandi-Ndaitwah a prêté serment ce vendredi 21 mars, à Windhoek, la capitale du pays, après des élections contestées en novembre dernier. Elle devient ainsi la première femme a assumé cette responsabilité. Plusieurs chefs d’État africains avait fait le déplacement pour assister à l’événement. Parmi eux, les présidents de l’Afrique du Sud, de l’Angola, et celui de la Tanzanie, pays dirigé lui aussi par une femme.
Au lendemain de son investiture, elle a publié son gouvernement en décidant de réduire les membres de vingt-quatre à quatorze. Ainsi, 14 ministres ont été nommés et 7 vice-ministres. Lucia Witbooi est nommée vice-présidente, et Elijah Ngurare, Premier ministre. Le nouveau gouvernement namibien aura pour mission d’améliorer la sécurité alimentaire, la santé, de proposer des logements abordables, une éducation de qualité et de créer des opportunités d’emploi.
Par ailleurs, il mettra en œuvre des interventions ciblées dans les secteurs prioritaires, notamment l’agriculture, l’exploitation minière, le tourisme, les sports et les industries créatives, pour accélérer le développement socio-économique du pays.
Selon le Fonds monétaire international (FMI), l’économie namibienne montre des signes d’amélioration en 2025, malgré les défis liés à la faible demande mondiale de diamants et à la forte contraction de l’agriculture. La croissance du PIB réel aurait ralenti à 3,5% en 2024 en raison de ces facteurs, mais elle devrait s’accélérer pour atteindre 4% en 2025, avec la reprise de l’agriculture.
Bien que l’exploration pétrolière et gazière offre la possibilité d’augmenter le revenu national, le FMI insiste sur le maintien de la discipline budgétaire pour préserver l’équilibre entre le soutien à la croissance, la création d’emplois et la viabilité de la dette publique. Tout compte fait, ces deux femmes à la tête du pays, ont devant elles d’énormes défis à relever.
- En collaboration avec le magazine Je écris, Je crie.
