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L’imperialismo dell’avere si nutre del declino dell’essere, scriveva già Gabriel Marcel nella sua opera Essere e avere. Se questa affermazione mette in luce due fattori opposti quando sono portati all’estremo della loro considerazione, della loro deificazione, dipinge anche dolorosamente il contesto congolese.
Il Congo è fan dell’estremo. Il mondo attuale, si direbbe! La guerra nella Repubblica Democratica del Congo è economica. Lo sanno tutti. Di conseguenza, la sua portata è proporzionale alla ricchezza del suolo e del sottosuolo in termini di prodotti ricercati sul mercato mondiale o di minerali.
È facile comprendere la pletora di milizie che minano il territorio di Beni, oltre ovviamente ai maestri della decapitazione che sono gli ADF/Nalu. Il territorio di Beni, nella parte orientale della Repubblica Democratica del Congo, è in fermento da un decennio. E se la strategia occulta è quella di seminare ambiguità sulle cause di questo flagello, oggi è probabile che la guerra asimmetrica che imperversa a Beni sia più economica che ideologica, politica o addirittura religiosa.
Alcuni ritengono che le risorse naturali della zona siano il fulcro della contesa. Il cacao profuma di dollari. Ecco qual è la posta in gioco.
Infatti, se le ragioni della grande guerra congolese sono rimaste a lungo esoteriche, la portata dei massacri nella parte orientale del Paese ha aperto gli occhi a molti sul fatto che da un male può nascere un bene.
Insieme alla Costa d’Avorio, la Repubblica Democratica del Congo è un grande produttore di cacao. Negli ultimi anni, il cacao congolese ha visto un aumento dei prezzi, come se fosse all’asta. Gli agricoltori locali si sono quindi impegnati nonostante la minaccia terroristica dell’ADF.
Purtroppo, però, si è verificato un fatto spiacevole: i massacri si intensificano quando si avvicina il periodo del raccolto. Questo la dice lunga, o quasi, sulle motivazioni attuali, almeno, di questa guerra. Per il cacao si uccide e si lascia uccidere, poiché l’irresponsabilità del governo congolese è palese in questo dramma.
Lo è ancora di più perché la dignità delle persone massacrate non conta nulla per il governo congolese. Non è stato decretato alcun lutto nazionale, per non dire altro, né è emersa alcuna volontà politica di affrontare la situazione. Tutto ciò dipinge un quadro politico-economico in cui i protagonisti si nascondono dietro le quinte.
Un tale scenario merita di essere smantellato e il primo passo è già stato compiuto: il graduale riconoscimento del “Genocost” congolese: in Congo si uccide per interessi economici.
Tuttavia, senza rischiare di cadere in lamentele, è opportuno pensare a una qualche via d’uscita a queste domande alle quali non pretendiamo di avere risposte: la guerra è l’ultima via d’accesso alle ricchezze dei paesi vicini?
Se sì, che ne è della vita umana per la cui cura si combatte? Se no, quali sono i punti di forza e di debolezza della diplomazia?
- In collaborazione con la rivista africana Je écris, Je crie.
L’émergence du Cacao congolais, la déchéance de la dignité humaine
L’impérialisme de l’avoir se nourrit de la déchéance de l’être, écrivait déjà à son temps Gabriel Marcel dans son oeuvre “Etre et avoir”. Si cette affirmation met en lumière deux facteurs opposés lorsqu’ils sont portés à l’extrême de leur considération, de leur déification, elle peint aussi douloureusement le contexte purement congolais. Le Congo est fan de l’extrême. Le monde actuel, dirait-on !
La guerre en République Démocratique du Congo est économique. Tout le monde le sait. Partant, son ampleur est proportionnée selon que tels sol et sous-sol sont ou non riches en produits recherchés sur le marché mondial ou en minerais. Comprendre la plétore des milices qui minent le territoire de Beni à côté, bien évidemment, des maîtres-à-décapiter que sont les ADF/Nalu.
Le territoire de Beni, à l’Est de la République Démocratique du Congo, saigne depuis une décénie. Et si la stratégie occulte est de sémer l’ambiguité sur les causes de ce fléau, il est de nos jours vraisemblable que la guerre asymétrique qui sévit à Beni est plus économique qu’idéologique, politique voire religieuse. D’aucuns estiment que les ressources naturelles du milieu sont le nœud de la convoitise. Le cacao hume le dollar. Voilà tout l’enjeu.
En effet, si les raisons de la grande guerre congolaise sont longtemps restées ésotériques, l’ampleur des massacres à l’Est du pays a ouvert les yeux à plus d’un comme quoi à quelque chose malheur est bon.
En effet, avec la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo produit du cacao. Depuis quelques années, l’on a vu le cacao congolais monter comme aux enchères et grimper de prix. Des agriculteurs locaux se sont alors engagés malgré la ménace terroriste des ADF. Malheureusement, un constat malheureux : les massacres s’intensifient quand vient ou approche la période de récolte. Ce qui dit tout ou presque des mobiles actuels- du moins- de cette guerre.
Pour le cacao, on tue et on laisse tuer puisque l’irresponsabilité du gouvernement congolais est flagrante dans ce drame. Elle l’est encore davantage puisque la dignité de ces personnes massacrées ne compte pas pour le gouvernement congolais. Aucun deuil national, pour le moins qu’on puisse dire, n’est décrété ou à défaut aucune volonté politique de faire face à la situation n’est manifeste.
Tout ceci peint un décor politico-économique avec une scène où les acteurs principaux se cachent derrière les rideaux. Un tel décor mérite d’être démantélé et le premier pas est déjà franchi : la reconnaissance graduelle du “Genocost” congolais : L’on tue au Congo pour des intérêts économiques.
Néanmoins, sans risquer de rester lamentariste, il y a lieu de penser une quelconque voie de sortie en ces interrogations auxquelles nous ne prétendons pas avoir de réponses : La guerre est-elle l’ultime voie d’accès aux richesses des pays voisins ? Si oui, que devient la vie humaine pour le soin de laquelle on se bat ? Sinon, quelles sont les forces et faiblesses de la diplomatie ?





