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La Repubblica Democratica del Congo (RDC) è un paese ricco di minerali rari e strategici nell’era della transizione energetica. Lo sanno tutti. E alcuni non esitano a credere che i ripetuti conflitti nella regione, in particolare nelle zone ricche di questi minerali, siano motivati principalmente da interessi economici. A loro avviso, il Congo è ormai diventato come un formaggio di cui tutti i corvi, o meglio, tutti gli avvoltoi vorrebbero impadronirsi. Cosa deve fare la RDC, stretta tra l’incudine e il martello?

Secondo una fonte vicina alle autorità del Paese, lo scorso febbraio il Governo congolese ha proposto di concedere diritti di esplorazione mineraria agli Stati Uniti in cambio di sostegno militare al presidente Félix Tshisekedi, che sta affrontando la ribellione armata del Movimento 23 Marzo (M23) e dei suoi alleati ruandesi nella regione orientale del Paese. Un quotidiano britannico ha spiegato come queste trattative rientrino in una più ampia strategia degli Stati Uniti volta a garantirsi l’accesso alle risorse essenziali a livello mondiale, riducendo al contempo la dipendenza di alcuni Paesi dalla Cina, che attualmente domina l’estrazione mineraria nella RDC.

Gli Stati Uniti sarebbero dunque disposti a discutere di partenariati sui minerali rari con la RDC, ha dichiarato il 9 marzo il Dipartimento di Stato americano dopo che un senatore congolese ha contattato Washington proponendo un accordo che prevedeva come contropartita il sostegno in materia di sicurezza. Gli Stati Uniti sono aperti alla discussione su partnership nel settore che siano in linea con la politica «America First» dell’amministrazione di Donald Trump, ha affermato un rappresentante del Dipartimento di Stato alla Reuters, sottolineando il loro interesse per un Paese che detiene una quota significativa dei minerali essenziali per le tecnologie avanzate.

Vale la pena ricordare che avendo grandi riserve di cobalto, coltan, rame, litio, cassiterite ecc. la RDC ha un potenziale enorme. Il Paese copre oltre il 70% dell’offerta mondiale di cobalto. Questo metallo è un componente essenziale nella produzione delle batterie ed è considerato un elemento chiave nella transizione verso le energie rinnovabili. Grazie a questi accordi, gli Stati Uniti potranno quindi accedere alle miniere congolesi in cambio di sostegno militare, probabilmente al modo in cui stanno facendo con l’Ucraina. Il tutto sarebbe ovvio, se non fosse che esistono già accordi di sfruttamento firmati, in particolare con la Cina. Siamo forse all’alba di un’altra guerra per interessi? E, alla fine, tutto questo porterà una pace duratura nella regione? Aspettiamo e vedremo!

• In collaborazione con la rivista congolese Je écris, Je crie

Pourparlers entre les États-Unis et la RDC : La paix au prix des minerais stratégiques

La République Démocratique du Congo est un pays riche en ressources minières rares et stratégiques à l’ère transition énergétique. Tout le monde le sait. Et d’aucuns n’hésitent pas à croire que les guerres en répétition dans la région – dans les zones riches en ces minerais notamment- sont avant tout pour des fins économiques. D’après eux, le Congo est ainsi devenu un fromage dont tous les corbeaux, ces vautours, voudraient s’emparer. Que doit faire la République Démocratique du Congo prise entre le marteau et l’enclume ?

Selon une source proche des autorités du pays, le mois dernier, le gouvernement congolais a proposé d’accorder des droits d’exploration minière en échange d’un soutien militaire au président Félix Tshisekedi, qui fait face à la rébellion armée du 23 Mars (M23) et ses alliés rwandais dans l’Est du pays.

Un quotidien britannique a même expliqué que ces discussions s’inscrivent dans une stratégie plus large des États-Unis visant à sécuriser l’accès aux ressources mondiales essentielles, tout en réduisant la dépendance de certains pays envers la Chine, qui domine actuellement l’exploitation minière en RDC.

En réaction, les États-Unis seraient de ce fait prêts à discuter des partenariats sur les minerais rares avec la République Démocratique du Congo (RDC), a déclaré, dimanche 09 mars, le département d’État après qu’un sénateur congolais eut pris contact avec Washington pour proposer un accord en échange d’une aide en matière de sécurité. En effet, les États-Unis sont ouverts à la discussion sur des partenariats dans ce secteur qui soient alignés sur la politique “L’Amérique d’abord” de l’administration de Donald Trump, a dit un représentant du département d’État à Reuters, notant que la RDC détient une part non négligeable des minerais critiques utilisés dans le monde pour les technologies avancées.

Rappelons-le : ayant une grande réserve de cobalt, coltan, cuivre, lithium, cassitérite, etc, la RDC constitue un potentiel immesurable. Elle produit plus de 70 % de l’offre mondiale de cobalt. Ce métal est un composant essentiel des batteries et est considéré comme un élément clé de la transition vers les énergies renouvelables. C’est donc à toutes ces mines que les États Unis pourront avoir accès grâce à ces accords en contrepartie d’un soutien militaire, peut-être à l’ukrainienne. Ceci irait-il de soi entendu qu’il y aurait naturellement des accords d’exploitation signés précédemment avec la Chine notamment ? Ne sommes-nous pas au l’aube d’une autre lutte d’influence ? Et après tout, ceci apportera-t-il une paix durable dans la région ? Wait and see !