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La Nigeria è tristemente nota per gli attentati e i rapimenti di civili. Infatti, con l’inizio di una rivolta armata nel 2009, la setta terroristica islamica sta seminando morte, devastazione e terrore nella regione (Nigeria, Camerun settentrionale e Ciad). La Chiesa cattolica paga un pesante tributo ai suoi sporadici attentati.
La sera tardi di domenica 2 marzo, verso le 23.30, un prete e un seminarista sono stati drammaticamente rapiti dai terroristi. Padre Philip Ekeli e il seminarista Peter Andrew sono stati rapiti da uomini armati che hanno preso d’assalto la parrocchia di San Pietro nella comunità di Iviukwa – che si trova nella zona del governo locale di Etsako East nello Stato di Edo (nel sud della Nigeria).
Durante l’attacco, uno dei rapitori è stato ucciso dagli agenti di protezione del luogo assegnati alla parrocchia, che hanno aperto il fuoco sugli assalitori. Nonostante questo intervento, il sacerdote e il seminarista sono stati catturati e trascinati nel bosco.
Secondo fonti della polizia locale, è stata avviata un’operazione congiunta di ricerca e salvataggio che ha coinvolto il personale del 195° battaglione dell’esercito nigeriano, agenti di polizia, guardie e cacciatori locali per salvare le vittime e catturare i rapitori. Purtroppo, nonostante tutti questi sforzi, è accaduto il peggio.
Mercoledì 5 marzo è stata annunciata l’uccisione di padre Philip. In un comunicato ufficiale, la Curia diocesana ha confermato la notizia senza tuttavia fornire le ragioni per cui è stato ucciso. Si può anche dedurre che padre Philip, ordinato nel 2021, fosse “un devoto servitore di Dio, che ha lavorato disinteressatamente nella vigna del Signore, diffondendo un messaggio di pace, amore e speranza”. È stato “un sacerdote che ha dato la vita al servizio di Dio e dell’umanità, lasciando un vuoto indelebile”.
Il suo assassinio all’inizio della Quaresima, il mercoledì delle Ceneri, è un vero dono di sé che arriva fino al sacrificio supremo. Che il Signore lo accolga nella sua beatitudine celeste e che il suo sangue diventi seme di pace nella regione.
- In collaborazione con la rivista Je écris, Je crié.
Un prêtre kidnappé et assassiné au Nigeria
Le Nigeria brille par des nouvelles d’attentats et d’enlèvement des civils. En effet, le lancement d’une insurrection armée en 2009, la secte islamique terroriste sème dans la région (Nigeria, au Nord du Cameroun et au Tchad) mort, dévastation et terreur. Dans ses attentats sporadiques, l’Eglise Catholique paie un lourd tribut.
Tard dans la soirée du dimanche 2 mars, vers 23h30, un prêtre et un séminariste ont été enlevés de manière dramatique par les terroristes. Le père Philip Ekeli et le séminariste Peter Andrew ont été enlevés par des hommes armés qui ont pris d’assaut la paroisse Saint Pierre dans la communauté d’Iviukwa, dans la zone du gouvernement local d’Etsako East dans l’État d’Edo (dans le sud du Nigeria).
Au cours de l’attaque, l’un des ravisseurs a été tué par les agents de protection du lieu commis à la paroisse, qui ont ouvert le feu sur les assaillants. Malgré cette intervention, le prêtre et le séminariste ont été capturés et traînés dans les bois.
Selon les sources auprès de la police locale, une opération conjointe de recherche et de sauvetage a été lancée, impliquant le personnel du 195e bataillon de l’armée nigériane, des agents de police, des vigiles et des chasseurs locaux pour sauver les victimes et capturer les ravisseurs. Bien au-delà de tous ces efforts, malheureusement le pire a surgi.
Le mercredi 05 mars a été annoncé l’assassinat du père Philip. Dans un communiqué officiel, la Chancellerie diocésaine a confirmé la nouvelle sans pour autant donner les raisons pour lesquelles il a été tué. On peut y par ailleurs que le père Philip, ordonné en 2021, était “un serviteur dévoué de Dieu, qui a travaillé de manière désintéressée dans la vigne du Seigneur, diffusant un message de paix, d’amour et d’espérance”. Il a été “un prêtre qui a donné sa vie au service de Dieu et de l’humanité, laissant un vide indélébile”.
Son assassinat en début de Carême, le mercredi des Cendres, est un vrai don de soi qui va jusqu’au sacrifice suprême. Que le Seigneur l’accueille dans sa félicité céleste et que son sang devienne une semence de paix dans la région.
- En collaboration avec le magazine Je écris, Je crie.