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Dallo scorso fine settimana la città di Goma, capoluogo della provincia del Nord Kivu nell’est della Repubblica Democratica del Congo, sta vivendo una delle notti più buie della sua storia. Da quasi quattro anni, i ribelli del Movimento del 23 marzo (M23), sostenuti dall’esercito ruandese, combattono nei territori di Rutsuru, Walikale, Lubero e Nyiragongo.
Dopo aver intensificato i combattimenti, il movimento ha esteso la sua area di azione alla città di Goma. Asfissiata da diversi mesi, la città è stata ridotta a un campo per sfollati, con tutte le vie di approvvigionamento bloccate. Uomini, donne e bambini lottano per trovare acqua, cibo e lo stretto necessario per sopravvivere. Anzi, sopravvivono a malapena.
Nell’ultima settimana, i combattimenti si sono intensificati intorno alla città. Gli scontri hanno portato alla conquista della città di Saké, a circa venti chilometri da Goma. Per segnare la sorte della città e dell’intera provincia, venerdì 24 gennaio il governatore militare – la provincia è in stato d’assedio dal 2021 – è stato ucciso in prima linea.
Non ci è voluto molto perché la situazione tornasse alla normalità, dato che i ribelli sono entrati in alcune zone della città.
Si tratta dell’ennesima violazione dell’integrità territoriale da parte di un paese vicino e dell’ennesima umiliazione per la Repubblica Democratica del Congo, sotto il silenzio ipocrita della comunità internazionale, che condensa le condanne con comunicati formali, e sotto l’incompetenza di un governo con il fiato corto.
Da domenica, quindi, solo i soldati congolesi delle Fardc, sostenuti da giovani patrioti conosciuti come Wazalendu, combattono e resistono alla presa totale della città. La popolazione povera, privata di tutto, senza elettricità né acqua, non sa che pesci pigliare.
Alcuni quartieri cominciano a subire le conseguenze dei bombardamenti, con morti e case demolite. Un disastro in mezzo alla città! La speranza è l’unica cosa che ci fa andare avanti, e l’unica cosa che ci fa dire che i danni subiti finora saranno gli ultimi.
- In collaborazione con la rivista Je écris, Je crie.
Depuis le weekend passé, la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo traverse l’une des nuits noires de son histoire. Depuis près de quatre ans, les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) soutenus par l’armée rwandaise combat dans les territoires de Rutsuru, Walikale, Lubero et Nyiragongo. Ayant intensifié les combats, ce mouvement a étendu sa zone d’action jusqu’à prendre en étau la ville de Goma. Asphyxiée depuis quelques mois, cette ville s’est vue réduite à un camp des déplacés et toutes les routes d’approvisionnement bloqués, il se vit un calvaire. Des hommes, femmes et enfants peinent à trouver de l’eau, de la nourriture et le minimum pour la survie. En effet, c’est en peine qu’ils survivent.
La semaine passée, le combat s’est intensifié autour de la ville. Ces affrontements ont conduit à la prise de la cité de Saké située à une vingtaine de kilomètres de Goma. Pour sceller le malheur de la ville et de toute la province, le Gouverneur-Militaire -entendu que la Province est sous régime d’Etat de Siège depuis 2021-, a été abattu armé à la main sur le front ce vendredi 24 janvier. La situation ne tarda pas de régénérer avec l’entrée des rebelles dans certains quartiers de la ville.
Une énième violation de l’intégrité territoriale par un voisin, une humiliation de plus pour la République Démocratique du Congo sous le silence hypocrite de la communauté internationale qui chochotte des condamnations par des communiqués protocolaires et sous l’incompétence d’un gouvernement à bout de souffle.
Depuis ce dimanche donc, seuls les militaires congolais de la Fardc appuyés par les jeunes patriotes dits Wazalendu se battent et résistent à la prise totale de la ville. La pauvre population dépourvue de tout, sans électricité ni eau, ne sait pas à quel saint se vouer. Certains quartiers commencent à subir des conséquences des bombardements avec des morts et des maisons démolies. Un désastre en pleine ville ! Seule l’espérance fait vivre désormais et fait dire que le mal subit jusqu’ici est le dernier.
- En collaboration avec le magazine Je écris, Je crie.





